Sur nos buggys jusqu'a la merveilleuse lagune de Tatajuba.
Vers 3h00 du matin, je me fais reveiller par l'arrivee en pleine nuit de deux voyageurs qui prennent des lits dans mon dortoir. Je savais bien que c'etait trop beau pour etre vrai toute cette place rien que pour moi! Du coup, je n'arrive a retrouver le sommeil que vers 4h00 et finalement je me leve pour de bon vers 7h30, me sentant encore bien fatigue.
Apres le petit-dejeuner, je passe une heure sur internet et je suis de retour a mon auberge juste avant 9h00, comme prevu. Simon, Hannah, Amelia et Evelyne sont deja la a attendre, alors que Virginie et Corinne sont en train de finir leur petit-dejeuner.
Peu apres, deux buggys arrivent et pendant que je prends place dans le premier avec Virginie, Corinne et Simon, les trois filles suedoises grimpent a bord du second. Juste le temps d'ajuster nos lunettes et nos casquettes, et nous quittons les rues sablonneuses de Jericoacoara pour un monde de dunes et d'eau!
Nous contournons la grande dune "Por o Sol" pour nous retrouver sur une interminable plage de sable blanc fouettee par les vents du large. Il souffle d'ailleurs si fort que je suis bien content d'avoir mes lunettes de soleil car assis a l'arriere et sans pare-brise, je ne compte plus les grains de sable qui m'arrivent dans le visage...
D'ailleurs le temps n'est pas au beau fixe, plutot menacant meme et entre deux rayons de soleil, quelques gouttes de pluie se font egalement sentir. Mais rien qui puisse reellement gacher notre plaisir, assis a l'arriere de ces engins conçus specialement pour ce genre de terrain inhabituel et accidente.
Finalement, on arrive au bout de la plage ou l'estuaire d'une riviere nous barre le chemin. La, de tout petits bacs a voitures sans moteur, pousses a la force des bras, nous attendent pour nous aider a traverser. Leurs "pilotes" placent deux planches de bois pour aider les buggys a monter a bord et nous voila en train de remonter doucement le cours de la riviere. Avec leurs longues perches de bambou, les trois hommes poussent la petite embarcation en amont, suant a grosses gouttes sous un soleil de plus en plus present!
De l'autre cote de l'estuaire se dresse un petit village de pecheurs et nous ne tardons pas a etre depasses par l'un de ces bateaux de peche a voile unique typiques du Ceara, la region du Bresil ou je suis a present depuis quatre jours. Une region superbe, paradisiaque et meme si elle est aussi la plus pauvre du pays, ses habitants semblent ne vouloir la quitter pour rien au monde! Et il n'est pas difficile de les comprendre. Le grand Charles Azanavour ne chantait-il pas que la misere semble moins penible au soleil?
Une fois sur la berge opposee, nous nous remettons en route, traversant une zone de mangrove a maree basse avant d'arriver au milieu d'un incroyable desert de sable blanc! Si la blancheur du Salar de Uyuni me faisait penser a l'Antarctique, j'avoue que cette splendide etendue de sable me fait le meme effet, la chaleur et l'ocean turquoise en plus! Et la, en plein milieu, juste abrite par une maigre cabane faite de feuilles de palmier, un vieil homme nous attend pour nous vendre des boissons fraiches! Comme quoi, le commerce est partout, et pas forcement la ou on l'attend...
Nous arrivons peu apres au village de Tatajuba. La, notre guide nous explique qu'en raison des dunes qui avancent au gre des vents, tout le village a du etre deplace, pierre par pierre, vers son emplacement actuel voila quelques annees de cela! Au milieu des dunes, on remarque d'ailleurs encore les anciennes fondations du village englouti par les elements.
Nous prenons ensuite de la vitesse et nos deux buggys entament une ascencion a pic vers le sommet d'une de ces immenses montagnes de sable. Lorsque nous arrivons sur le point culminant de la "Duna do Funil" (la dune de l'entonnoir), nous sommes assaillis par des dizaines de vendeurs de boissons qui semblent sortir de nul part et qui nous proposent aussi de faire soit du surf des sables soit de la luge des sables sur les pentes abruptes de la dune. La, en regardant vers le bas, nous comprenons pourquoi elle porte ce nom etrange. En effet, une centaine de metres plus bas, une lagune assechee occupe son centre, rappelant le cratere d'un volcan ou simplement un entonnoir... Malheureusement, la lagune est assechee en cette saison et nous decidons de ne pas nous y attarder malgre la beaute singuliere du paysage environnant.
Une dizaine de minutes sur nos buggys plus tard, nous arrivons a Carnabau, une zone recouverte de palmiers. Nous passons une barriere pour nous arreter peu apres derriere ce qui ressemble a un joli batiment de bois. Nous montons les trois marches nous separant de la terrasse pour nous retrouver face aux eaux douces et turquoises de la merveilleuse lagune de Tatajuba! Un veritable paysage de carte postale!
En plus, nous sommes les seuls a etre la. En effet, pas un seul autre touriste ou une seule autre voiture ne semble etre dans la parages et nous avons toute la lagune, tout le paradis, rien que pour nous! Nos deux guides nous disent que nous pouvons y rester aussi longtemps que nous le voulons et que rien ne presse.
Nous ne tardons donc pas a mettre nos maillots de bain pour nous jetter dans cette eau douce, calme et chaude. Un vrai regal, autant pour le corps que pour les yeux tant le paysage qui nous entoure est d'une siderante beaute! D'un cote, une foret de palmiers a perte de vue et de l'autre de magnifiques dunes de sable blanc. Et au milieu, nous sept, profitant a fond de ces moments inoubliables au coeur de la nature, bronzant sur des hamacs suspendus au-dessus de l'eau ou nageant dans cette eau pure et cristaline.
Je suis a nouveau souffle par la beaute de ce pays! Jamais je n'avais imagine que le Bresil puisse offrir d'aussi beaux paysages. Je me demande meme si je m'attendais a trouver pareille beaute sur terre! Et j'exagere a peine...
Je ne peux que prier et esperer que les generations futures sauront conserver de tels joyaux naturels, evitant de les offrir en pature aux promoteurs immobiliers sans scrupules. Oui, je ne peux qu'esperer que les generations futures aient aussi la chance, comme moi, de voir une terre aussi belle et preservee. Des lieux pareils doivent etre proteges a tout prix et je suis content de savoir que toute cette zone fait partie d'un parc national. Pourvu que cela continue ainsi...
Nous restons ainsi tous les sept a profiter de ces moments de detente au coeur de la splendide lagune de Tatajuba. Simon discute dans l'eau avec Evelyne et Amelia alors que Hannah bronze au soleil. Corinne dors sur un hamac a l'ombre d'un palmier pendant que Virginie lit les pieds dans l'eau. De mon cote, je fais un peu de tout ca, sirotant entre autre, un delicieux jus d'ananas.
Vers 14h00, nous decidons de reprendre le chemin inverse afin de rentrer sur Jericoacoara. Nous quittons ce lieu enchanteur a bord de nos buggys et fonçons a vive allure au milieu des dunes immaculees du parc national de Jericoacoara, un lieu que je ne suis pas pret d'oublier!
Nos guides se permettent de nous faire quelques frayeurs en montant sur des talus, mettant nos engins a la limite de l'equilibre mais bien accroche a l'arriere, j'en redemande! Seule Hannah, qui n'est pas une grande fan de montagnes russes, selon ses propres paroles, semble apprecier moyennement ces soudaines montees d'adrenaline.
Le ciel s'est totalement decouvert et nous avancons a present au milieu d'une plage grandiose et infinie! Au loin, nous commencons a apercevoir le petit village de Jericoacoara, notre destination, comme une oasis coincee entre un desert tout blanc et un ocean tout bleu! Notre vitesse est telle que je suis oblige de retourner ma casquette pour ne pas la perdre. Et des que j'ouvre la bouche, mes joues se gonflent aussitot d'air, comme dans une soufflerie! Heureusement qu'aucun moustique ne croise notre chemin car je pense que le risque d'en avaler un ou deux aurait ete considerable...
Nous arrivons a notre auberge vers 15h00. Je prends mes affaires de plage et je fais d'abord un arret sur internet. D'apres les nouvelles que je recois, il semble a present presque certain que je vais remplacer ma semaine au Venezuela par deux semaines en Colombie, ecourtant du coup mon sejour bresilien d'une semaine. J'espere recevoir la confirmation des changements de vol des demain et je pourrais alors dors et deja reserver mon vol entre Recife et Sao Paulo pour jeudi de la semaine prochaine. Tout semble donc aller selon mes plans.
Apres ca, j'arrive sur la plage vers 16h00 et je vois Flavio, mon prof de surf. Il me demande si je suis pret pour ma lecon mais je lui explique que mes bras sont encore trop fatigues de la veille et qu'il serait plus judicieux de remettre ca au jour suivant. Nous decidons de nous voir le lendemain matin a 9h00 avant que la maree ne baisse, puis je pars me baigner. Mais n'aimant pas rester trop longtemps immobile sur le sable, je laisse mes affaires a mes amis, qui m'ont entre temps rejoins, et je pars faire mon jogging quotidien. Une premiere traversee de la plage d'environ deux kilometres, puis une centaine d'abdos, des pompes, des exercices pour le surf et je reviens en courant pour les deux kilometres qui me ramenent vers le village apres avoir longe une nouvelle fois la grande dune "Por o Sol", ou la traditionnelle montee pour voir le coucher du soleil a commence. Je realise qu'un environnement pareil est une source inepuisable de motivation sportive, le cadre ideal pour vivre une vie saine dans un corps sain. Mens sana in corpore sano!
En revenant vers mes amis, nous decidons qu'etant donne que Simon et Hannah partent le lendemain pour Praia da Pipa, nous mangions un bon repas ensemble tous les cinq. Nous nous donnons rendez-vous a 20h30 a notre point de rencontre habituel et chacun part voguer a ses propres occupations.
A l'heure prevue, nous nous retrouvons et decidons que c'est au tour de Virginie et Corinne de choisir le restaurant, deja que leur budget est plus restreint que le notre. Apres avoir croise le chemin d'une enorme tarentule se baladant sur le sable (!), elles optent pour une jolie terrasse dans une rue annexe. Corinne prend une pizza vegetarienne alors que Simon et Hannah, au contraire, prennent de la viande. J'ai, de mon cote, tres envie de fruits de mer et ca tombe bien car Virginie aussi. Nous nous partageons alors un succulent plat de six cents grammes de langouste grillee sur ardoise avec tout ce qui va avec. Un pur regal!
Une fois le repas termine, et comme ils doivent se lever tot pour prendre un bus partant a 8h00 du matin, Simon et Hannah nous disent aurevoir, promettant de nous dire dans quel hotel de Praia da Pipa ils vont rester deja que nous comptons y aller aussi tous les trois pour le weekend, et ce avant que notre petit groupe ne se separe pour de bon en debut de semaine prochaine.
En arrivant a notre auberge, Corinne se jette sur le premier hamac qu'elle trouve pour assister a un nouveau defi de billard entre Virginie et moi. Etant donne qu'elle est a present vraiment a sec cote cash, nous ne parions rien cette fois-ci, et tant mieux pour elle car elle finit par perdre a nouveau. Et aussitot la derniere bille marquee, je pars dans mon dortoir car je tombe une nouvelle fois de sommeil, declinant par la meme occasion l'offre de mes deux nouveaux voisins de chambre francais qui me proposent de sortir avec eux pour un verre...
Apres le petit-dejeuner, je passe une heure sur internet et je suis de retour a mon auberge juste avant 9h00, comme prevu. Simon, Hannah, Amelia et Evelyne sont deja la a attendre, alors que Virginie et Corinne sont en train de finir leur petit-dejeuner.
Peu apres, deux buggys arrivent et pendant que je prends place dans le premier avec Virginie, Corinne et Simon, les trois filles suedoises grimpent a bord du second. Juste le temps d'ajuster nos lunettes et nos casquettes, et nous quittons les rues sablonneuses de Jericoacoara pour un monde de dunes et d'eau!
Nous contournons la grande dune "Por o Sol" pour nous retrouver sur une interminable plage de sable blanc fouettee par les vents du large. Il souffle d'ailleurs si fort que je suis bien content d'avoir mes lunettes de soleil car assis a l'arriere et sans pare-brise, je ne compte plus les grains de sable qui m'arrivent dans le visage...
D'ailleurs le temps n'est pas au beau fixe, plutot menacant meme et entre deux rayons de soleil, quelques gouttes de pluie se font egalement sentir. Mais rien qui puisse reellement gacher notre plaisir, assis a l'arriere de ces engins conçus specialement pour ce genre de terrain inhabituel et accidente.
Finalement, on arrive au bout de la plage ou l'estuaire d'une riviere nous barre le chemin. La, de tout petits bacs a voitures sans moteur, pousses a la force des bras, nous attendent pour nous aider a traverser. Leurs "pilotes" placent deux planches de bois pour aider les buggys a monter a bord et nous voila en train de remonter doucement le cours de la riviere. Avec leurs longues perches de bambou, les trois hommes poussent la petite embarcation en amont, suant a grosses gouttes sous un soleil de plus en plus present!
De l'autre cote de l'estuaire se dresse un petit village de pecheurs et nous ne tardons pas a etre depasses par l'un de ces bateaux de peche a voile unique typiques du Ceara, la region du Bresil ou je suis a present depuis quatre jours. Une region superbe, paradisiaque et meme si elle est aussi la plus pauvre du pays, ses habitants semblent ne vouloir la quitter pour rien au monde! Et il n'est pas difficile de les comprendre. Le grand Charles Azanavour ne chantait-il pas que la misere semble moins penible au soleil?
Une fois sur la berge opposee, nous nous remettons en route, traversant une zone de mangrove a maree basse avant d'arriver au milieu d'un incroyable desert de sable blanc! Si la blancheur du Salar de Uyuni me faisait penser a l'Antarctique, j'avoue que cette splendide etendue de sable me fait le meme effet, la chaleur et l'ocean turquoise en plus! Et la, en plein milieu, juste abrite par une maigre cabane faite de feuilles de palmier, un vieil homme nous attend pour nous vendre des boissons fraiches! Comme quoi, le commerce est partout, et pas forcement la ou on l'attend...
Nous arrivons peu apres au village de Tatajuba. La, notre guide nous explique qu'en raison des dunes qui avancent au gre des vents, tout le village a du etre deplace, pierre par pierre, vers son emplacement actuel voila quelques annees de cela! Au milieu des dunes, on remarque d'ailleurs encore les anciennes fondations du village englouti par les elements.
Nous prenons ensuite de la vitesse et nos deux buggys entament une ascencion a pic vers le sommet d'une de ces immenses montagnes de sable. Lorsque nous arrivons sur le point culminant de la "Duna do Funil" (la dune de l'entonnoir), nous sommes assaillis par des dizaines de vendeurs de boissons qui semblent sortir de nul part et qui nous proposent aussi de faire soit du surf des sables soit de la luge des sables sur les pentes abruptes de la dune. La, en regardant vers le bas, nous comprenons pourquoi elle porte ce nom etrange. En effet, une centaine de metres plus bas, une lagune assechee occupe son centre, rappelant le cratere d'un volcan ou simplement un entonnoir... Malheureusement, la lagune est assechee en cette saison et nous decidons de ne pas nous y attarder malgre la beaute singuliere du paysage environnant.
Une dizaine de minutes sur nos buggys plus tard, nous arrivons a Carnabau, une zone recouverte de palmiers. Nous passons une barriere pour nous arreter peu apres derriere ce qui ressemble a un joli batiment de bois. Nous montons les trois marches nous separant de la terrasse pour nous retrouver face aux eaux douces et turquoises de la merveilleuse lagune de Tatajuba! Un veritable paysage de carte postale!
En plus, nous sommes les seuls a etre la. En effet, pas un seul autre touriste ou une seule autre voiture ne semble etre dans la parages et nous avons toute la lagune, tout le paradis, rien que pour nous! Nos deux guides nous disent que nous pouvons y rester aussi longtemps que nous le voulons et que rien ne presse.
Nous ne tardons donc pas a mettre nos maillots de bain pour nous jetter dans cette eau douce, calme et chaude. Un vrai regal, autant pour le corps que pour les yeux tant le paysage qui nous entoure est d'une siderante beaute! D'un cote, une foret de palmiers a perte de vue et de l'autre de magnifiques dunes de sable blanc. Et au milieu, nous sept, profitant a fond de ces moments inoubliables au coeur de la nature, bronzant sur des hamacs suspendus au-dessus de l'eau ou nageant dans cette eau pure et cristaline.
Je suis a nouveau souffle par la beaute de ce pays! Jamais je n'avais imagine que le Bresil puisse offrir d'aussi beaux paysages. Je me demande meme si je m'attendais a trouver pareille beaute sur terre! Et j'exagere a peine...
Je ne peux que prier et esperer que les generations futures sauront conserver de tels joyaux naturels, evitant de les offrir en pature aux promoteurs immobiliers sans scrupules. Oui, je ne peux qu'esperer que les generations futures aient aussi la chance, comme moi, de voir une terre aussi belle et preservee. Des lieux pareils doivent etre proteges a tout prix et je suis content de savoir que toute cette zone fait partie d'un parc national. Pourvu que cela continue ainsi...
Nous restons ainsi tous les sept a profiter de ces moments de detente au coeur de la splendide lagune de Tatajuba. Simon discute dans l'eau avec Evelyne et Amelia alors que Hannah bronze au soleil. Corinne dors sur un hamac a l'ombre d'un palmier pendant que Virginie lit les pieds dans l'eau. De mon cote, je fais un peu de tout ca, sirotant entre autre, un delicieux jus d'ananas.
Vers 14h00, nous decidons de reprendre le chemin inverse afin de rentrer sur Jericoacoara. Nous quittons ce lieu enchanteur a bord de nos buggys et fonçons a vive allure au milieu des dunes immaculees du parc national de Jericoacoara, un lieu que je ne suis pas pret d'oublier!
Nos guides se permettent de nous faire quelques frayeurs en montant sur des talus, mettant nos engins a la limite de l'equilibre mais bien accroche a l'arriere, j'en redemande! Seule Hannah, qui n'est pas une grande fan de montagnes russes, selon ses propres paroles, semble apprecier moyennement ces soudaines montees d'adrenaline.
Le ciel s'est totalement decouvert et nous avancons a present au milieu d'une plage grandiose et infinie! Au loin, nous commencons a apercevoir le petit village de Jericoacoara, notre destination, comme une oasis coincee entre un desert tout blanc et un ocean tout bleu! Notre vitesse est telle que je suis oblige de retourner ma casquette pour ne pas la perdre. Et des que j'ouvre la bouche, mes joues se gonflent aussitot d'air, comme dans une soufflerie! Heureusement qu'aucun moustique ne croise notre chemin car je pense que le risque d'en avaler un ou deux aurait ete considerable...
Nous arrivons a notre auberge vers 15h00. Je prends mes affaires de plage et je fais d'abord un arret sur internet. D'apres les nouvelles que je recois, il semble a present presque certain que je vais remplacer ma semaine au Venezuela par deux semaines en Colombie, ecourtant du coup mon sejour bresilien d'une semaine. J'espere recevoir la confirmation des changements de vol des demain et je pourrais alors dors et deja reserver mon vol entre Recife et Sao Paulo pour jeudi de la semaine prochaine. Tout semble donc aller selon mes plans.
Apres ca, j'arrive sur la plage vers 16h00 et je vois Flavio, mon prof de surf. Il me demande si je suis pret pour ma lecon mais je lui explique que mes bras sont encore trop fatigues de la veille et qu'il serait plus judicieux de remettre ca au jour suivant. Nous decidons de nous voir le lendemain matin a 9h00 avant que la maree ne baisse, puis je pars me baigner. Mais n'aimant pas rester trop longtemps immobile sur le sable, je laisse mes affaires a mes amis, qui m'ont entre temps rejoins, et je pars faire mon jogging quotidien. Une premiere traversee de la plage d'environ deux kilometres, puis une centaine d'abdos, des pompes, des exercices pour le surf et je reviens en courant pour les deux kilometres qui me ramenent vers le village apres avoir longe une nouvelle fois la grande dune "Por o Sol", ou la traditionnelle montee pour voir le coucher du soleil a commence. Je realise qu'un environnement pareil est une source inepuisable de motivation sportive, le cadre ideal pour vivre une vie saine dans un corps sain. Mens sana in corpore sano!
En revenant vers mes amis, nous decidons qu'etant donne que Simon et Hannah partent le lendemain pour Praia da Pipa, nous mangions un bon repas ensemble tous les cinq. Nous nous donnons rendez-vous a 20h30 a notre point de rencontre habituel et chacun part voguer a ses propres occupations.
A l'heure prevue, nous nous retrouvons et decidons que c'est au tour de Virginie et Corinne de choisir le restaurant, deja que leur budget est plus restreint que le notre. Apres avoir croise le chemin d'une enorme tarentule se baladant sur le sable (!), elles optent pour une jolie terrasse dans une rue annexe. Corinne prend une pizza vegetarienne alors que Simon et Hannah, au contraire, prennent de la viande. J'ai, de mon cote, tres envie de fruits de mer et ca tombe bien car Virginie aussi. Nous nous partageons alors un succulent plat de six cents grammes de langouste grillee sur ardoise avec tout ce qui va avec. Un pur regal!
Une fois le repas termine, et comme ils doivent se lever tot pour prendre un bus partant a 8h00 du matin, Simon et Hannah nous disent aurevoir, promettant de nous dire dans quel hotel de Praia da Pipa ils vont rester deja que nous comptons y aller aussi tous les trois pour le weekend, et ce avant que notre petit groupe ne se separe pour de bon en debut de semaine prochaine.
En arrivant a notre auberge, Corinne se jette sur le premier hamac qu'elle trouve pour assister a un nouveau defi de billard entre Virginie et moi. Etant donne qu'elle est a present vraiment a sec cote cash, nous ne parions rien cette fois-ci, et tant mieux pour elle car elle finit par perdre a nouveau. Et aussitot la derniere bille marquee, je pars dans mon dortoir car je tombe une nouvelle fois de sommeil, declinant par la meme occasion l'offre de mes deux nouveaux voisins de chambre francais qui me proposent de sortir avec eux pour un verre...